Numéro 17
Janvier, février, mars 2020
édition brochée, 218 illustrations et photographies, couleur, papier couché 120 g, format 19x25, 112 p.
44 €
Revue d'études des doctrines et des méthodes traditionnelles
Cahiers de l’Unité
NOTES
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Première publication dans The Catholic Art Quaterly, VI, (1943). Cet essai, ensuite, a été inclus dans Figures of Speech or Figures of Thought.
1. Intellect (manas, buddhi) et volonté (vaśa, kāma) étant coïncidents in divinis = adhidevatam, la procession divine est « conceptuelle » dans les deux sens du mot ; cf. Śatapatha Brāhmaṇa, VI, I, 2, 9, où Prajāpati, manasā iva vācammithunam samabhavat, sa garbhy abhavat [...] asṛjata. La même chose est explicite dans les expressions scolastiques per verbum in intellectu conceptum et per artem et ex voluntate. Inutile de dire que les processions intellectuelles et selon les moyens de l’art [artificial] sont les mêmes, procession ou création per artem = taṣṭaiva étant essentiellement une opération intellectuelle; cf. Ṛgveda, I, 20, 2, vacoyujā tatakṣu manasā et de même dans d’autres textes. En d’autres termes, si la procession de la Parole (acte de l’Intellect Divin), et la procession de l’Esprit (acte de la Divine Volonté), bien que coïncidentes, sont néanmoins logiquement distinguables, la procession de la Parole et la procession per artem ne sont pas simplement coïncidentes, mais logiquement indiscernables, et cela, en effet, est suffisamment évident dans la théorie chrétienne, où le Christ est appelé « l’art de Dieu » (Saint Augustin, De Trinitate, VI, 10).