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Numéro 17
Janvier, février, mars 2020
édition brochée, 218 illustrations et photographies, couleur, papier couché 120 g, format 19x25, 112 p.
44 €
Revue d'études des doctrines et des méthodes traditionnelles
Cahiers de l’Unité
Oswald Wirth dans l’œuvre de René Guénon
René Guilly (1921-1992), alias René Désaguliers, fondateur de la revue Renaissance traditionnelle, quoique affilié au Martinisme papusien en 1961 et entré en Maçonnerie à la suite de la lecture des livres de Wirth, écrivait en 1983 : « Il est de la responsabilité d’Oswald Wirth – lourde et grave – d’avoir introduit dans la maçonnerie française de la fin du XIXe siècle, vidée et rongée dans sa substance traditionnelle même, tout le courant néo symboliste et pseudo traditionnel qui remonte à Ragon, à Éliphas Lévi et aux “occultistes” de la première moitié du XIXe siècle apparus épisodiquement, après la grande rupture de la Révolution, dans le sillage du premier scientisme. À ce titre il est tout autant le continuateur de Papus que de Guaita ». (Cf. « Deux épisodes inconnus de la vie maçonnique de René Guénon », Renaissance Traditionnelle, n° 56, octobre 1983). En 1910, dans la revue La Gnose, Palingénius montrait qu’il était très favorable à la démarche d’explication des symboles par Wirth. Comme l’écrivait encore Guilly : « Il apparaît que René Guénon approuvait Wirth et acceptait son projet de “rénovation” symbolique de la Franc-Maçonnerie française ». En réalité, et au regard de son œuvre ultérieure, il est évident que Guénon ne pouvait qu’encourager cette attention pour la dimension symbolique, et il est probable qu’il envisageait surtout alors la possibilité de défaire Wirth de son occultisme, et de l’orienter progressivement dans...
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