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Ange
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NOTES

1. On se souvient que Patrice Genty (1883-1964) rencontra René Guénon en 1906 à l’École hermétique de Papus. Il fit partie de l’Ordre du Temple Rénové. Selon ce que l’on peut déduire d’un fonds de manuscrits inédits de Guénon, cet Ordre avait pour origine une remanifestation initiatique de l’ancien centre spirituel de l’Occident retiré au Centre suprême. Il lui fut donné une structure rituelle para-maçonnique au sein de laquelle Guénon exposa oralement une première forme de son enseignement. Cet Ordre, pour lequel le secret était essentiel comme il en fut lors de sa première manifestation, prit fin à la suite de la trahison d’un de ses membres. Genty accompagna également Guénon dans les différents milieux où le menèrent ses premières investigations afin de déterminer la présence d’organisations initiatiques en Occident, ainsi que leur nature exacte et leur état. Il participa aux diverses « expériences » que fit celui-ci dans ces milieux selon la forme prise alors par son mandat traditionnel et initiatique sacré. Comme le montre leur correspondance, Genty resta toute sa vie en relation avec lui. On peut dire qu’il était un de ses amis.

2. La bibliographie sur l’angélologie est trop considérable pour être présentée ici, mais une étude de M. Julien Véronèse sur une science traditionnelle médiévale peu connue a spécialement retenu notre attention : «aLes anges dans l’Ars notoria : révélation, processus visionnaire et angélologiea», Mélanges de l’École française de Rome, t. 114, n° 2. 2002. Signalons qu’en 2004, la revue Connaissance des Religions avait consacré son n° 71-72 aux «aAnges et Esprits médiateursa», et que la revue annuelle akbarienne publiée par l’Université de Murcie, El Azufre Rojo (« Le Soufre Rouge »), a publié plusieurs textes sur l’angélologie dans son n° 8 (2020).

3. Bien qu’il n’y ait pas de désignation d’« archange » dans l’angélologie islamique, le grec αρχαγγελος est traduit en arabe par ra’îs malâ’ika. La compilation des paroles prophétiques sur les anges par Suyûtî a été traduite par S. R. Burge (cf. Angels in Islam. A Commentary with Selected Translations of Jalâl al-Dîn al-Suyûtî’s Al-Ḥabâ’ik fî akhbâr al-malâ’ik (The Arrangement of the Traditions about Angels), Édimbourg, 2009).

 

4. La suprématie d’Isrâfîl est clairement indiquée par plusieurs paroles du Prophète (hadîth) mentionnées par notre collaborateur. Citons également celles-ci : « Aucune chose créée n’est plus proche de Dieu qu’Isrâfîl ». La Table Gardée (al-lawh al-mahfûz) est sur son front, entre ses yeux. Il est désigné comme celui qui reçoit directement le Commandement divin qu’il transmet ensuite à Gabriel, Michel, et à l’Ange de la Mort. Selon un autre hadîth : « Isrâfîl est le Détenteur du Cor, Gabriel est à sa droite et Michel est à sa gauche ». (Cf. Ibid.) Isrâfîl n’est pas mentionné dans le Coran alors que Gabriel est mentionné trois fois (II, 97, 98 et LXIV, 4), Michel une fois (II, 98) et l’ange de la Mort une fois (XXXII, 11). Ce qui permet de remarquer que les choses les plus importantes spirituellement sont parfois les plus cachées.

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