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Max Dardevet 1974
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NOTES

1. Ce fut notamment le cas d’Henri Hartung (1921-1988), correspondant de René Guénon, et ami de Michel Vâlsan, qui obtint le darshan de Shrî Ramana Maharshi en 1947, et qui fut, lui aussi, maître de dôjô. (Cf. L’Iris et Le Lotus. Longue marche sur le chemin initiatique, Paris, 1990) 

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2. Selon le Lankâvatâra Sûtra, sur le Mont des Vautours, devant ses disciples, le Bouddha cueillit silencieusement une fleur et la fit tourner entre ses doigts. Mahâ Kâshyapa fut le seul disciple à comprendre et répondit par un sourire. Ce qui exprime la transmission du dharma directement d’esprit à esprit (i shin den shin). Selon la tradition du Nord, Mahâ Kâshyapa est entré en profond samâdhi dans le mont Kukkutagiri où il attend l’avènement de Maitreya, le Bouddha du futur, afin de lui remettre la toge (Kâsâya) du Bouddha. (Cf. D. T. Suzuki, Studies in the Lankavatara Sutra, Londres, 1930 ; The Lankavatara Sutra. A Mahayana Text, Londres, 1932) L’épisode de la fleur est une préfiguration du Chán que l’on attribue à Bodhidharma : « Pas d’écrit, un enseignement différent [de tous les autres], qui touche directement l’esprit pour révéler la vraie nature de Bouddha ». Il s’agit d’un état à réaliser intérieurement en dépassant la dualité et où le langage est inutile. (Cf. D. T. Suzuki, Essais sur le Bouddhisme Zen, traduit par Pierre Sauvageot et René Daumal, Adrien Maisonneuve, 1941-1944 ; Le traité de Bodhidharma, traduit et commenté par Bernard Faure, Le Mail, 1986)

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3. Il s’agit de M. Roland Yuno Rech (né en 1944, diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris) qui découvrit cette voie au temple d’Antaiji à Kyoto et qui suivit l’enseignement de Taisen Deshimaru à partir de 1972. Il reçut l’ordination de moine en 1974. Sa situation traditionnelle a été validée en 1984 par maître Niwa Rempô Zenji, supérieur du temple d’Eihei-ji, centre spirituel de l’école Sôtô au Japon.

 

4. Cf. Éric Rommeluère, « La transmission du dharma », 2001.

 

5. Le poète australien Harold Stewart (1916-1995), qui avait découvert l’œuvre de Guénon à la fin des Années 1940 et qui forma un petit groupe d’échanges sur les questions traditionnelles dans sa librairie de Melbourne, sera rattaché au Jôdo-Shinshû (École de la Terre Pure) au Japon, où il s’établit au début des Années 1960. (Cf. Peter Kelly, Buddha in a Bookshop, Ulysses Press, 2007, et le compte rendu qu’en donna d’Harry Oldmeadow, Sophia, 2007).

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6. Nous disons « néo-mystique » à propos de M. Bernard Harmand parce qu’à notre connaissance il n’a reçu aucun rattachement initiatique et que sans initiation il est strictement impossible de sortir du domaine individuel et des illusions qui lui sont inhérentes. Ce point est irréfutable et ne souffre pas d’exception. Ce qui ne veut pas dire que M. Harmand n’aurait rien réalisé, quoique nous n’ayons remarqué aucune connaissance transcendante dans ce que nous connaissons de ses propos, mais comme tous les mystiques, et contrairement même à ce qu’ils peuvent déclarer, ce qu’ils réalisent dans le domaine individuel, leur est propre et n’est pas applicable à d’autres. Bien entendu, la relation de leur expérience peut avoir une valeur de témoignage pour ceux qui pensent que le monde se limiterait au seul domaine sensible, mais il présente un caractère dangereux dans le sens où certains pourraient croire qu’ils pourraient arriver à un résultat dans le domaine spirituel sans initiation. C’est une des dérives du discours du néospiritualisme contemporain qui en vient à affirmer qu’aucune initiation n’est nécessaire, et qu’il suffit de prendre conscience de soi-même en tant que Soi, de reconnaître ce qui Est, qu’il n’y a rien à chercher, que tout ce que l’être humain recherche est déjà là, qu’il est l’absolu, etc. Ce qui est vrai en principe, mais pas en fait. L’autre danger, qui est loin d’être négligeable, est de laisser croire qu’une telle réalisation pourrait s’effectuer en dehors des formes traditionnelles régulières et vivantes. L’Américaine Jean Dunn (1921-1996), qui a fait connaître l’enseignement de NisargadattaMaharaj en Occident, a attesté explicitement avoir reçu un mantra de lui. On ne voit pas pourquoi elle en aurait reçu un s’il était inutile dans la méthode de son Guru.

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7. Nous pensons au cas de M. Alain Jacquemart.

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8. Cf. « Les origines du 33ème grade du R.E.A.A. », Renaissance Traditionnelle, n° 112, octobre 1997.

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9. Cf. René Guénon, « Les mystères de la lettre Nûn », Études Traditionnelles, août-septembre 1938.

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