Numéro 17
Janvier, février, mars 2020
édition brochée, 218 illustrations et photographies, couleur, papier couché 120 g, format 19x25, 112 p.
44 €
Revue d'études des doctrines et des méthodes traditionnelles
Cahiers de l’Unité
NOTES
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[1. L’auteur fait ici allusion à la continuité traditionnelle, laquelle est à la fois « verticale » et « horizontale ». (NDT)]
2. À propos du Devîmâhâtmya, connu comme étant la source du mythe d’origine de la déesse Durgâ, T. Coburn écrit :
« Parmi les différentes caractéristiques du Devîmâhâtmya, une ressort particulièrement. La représentation de la réalité ultime dans l’univers est féminine, assimilée à Devî, la déesse. En outre, le Devîmâhâtmya apparaît comme étant le premier texte sanscrit à fournir une articulation complète – d’ailleurs quasi implacable – d’une telle vision. À partir de l’époque du Rigveda, différentes déesses ont bien sûr figuré dans les textes sanscrits de la tradition hindoue, mais jamais auparavant la réalité ultime elle-même n’avait été assimilée à une déesse. » (Thomas B. Coburn, « Devi the Great Goddess », in Devî: Goddesses of India, p. 32, Delhi, 1998)
Durgâ est devenue la représentation hindoue d’un grand nombre de déesses populaires locales à travers toute l’Inde et a servi pendant des siècles de forme publique à la secrète déesse lignagère kaula des Newars et des déesses kaula dans toute l’Inde. Durgâ, ou plus précisément, Mahishâsuramardinî, la tueuse du Démon Buffle, est indubitablement aussi un archétype principal dans ce sens.