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POSTFACE À : L'INTERVIEW RENÉ GUÉNON PUBLIÉE DANS COMŒDIA

Comoedia 1927

NOTES

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N 9 a 11

1. La discussion organisée par Les Nouvelles littéraires, à laquelle il participa avec Ossendowski, Grousset et Maritain, et dont le compte rendu fut publié le 26 juillet 1924 dans cet hebdomadaire par Frédéric Lefèvre, sous le titre : « Le salut qui vient de l’Orient ?... Une heure avec Ferdinand Ossendowski, l’homme qui a vu le Bouddha vivant » (pp. 1-2), n’est pas une interview, mais plus exactement une “table ronde”.

 

2. Comœdia parut comme quotidien, du 1er octobre 1907 au 1er janvier 1937, puis comme hebdomadaire, du 21 juin 1941 au 5 août 1944. Cet organe de presse, réservé aux informations d’ordre culturel, artistique et littéraire, s’intéressait plus particulièrement à la critique théâtrale. Assez singulièrement, il fut fondé par Henri Desgrange, le créateur de la course cycliste ”Le Tour de France” ; son premier Rédacteur en Chef fut Gaston de Pawlowski. Celui-ci, après avoir soutenu une thèse en droit (Philosophie du travail, 1901), devint directeur de l’hebdomadaire Le Vélo (1904) ; il fut aussi le fondateur de l’Union vélocyclopédique de France.

 

3. Introduction générale à l’étude des doctrines hindoues, « Le préjugé classique ».

      Jacques Maritain reprend aussi cette idée, mais à sa façon ; en 1926, il se demandait : « Où sont-elles les civilisations heureuses de la Grèce antique et de la France d’autrefois, blanches comme l’intelligence, et où, dans le sol le plus national, s’enracinait la pensée la plus universelle et la plus humaine » ? (Réflexions sur l’intelligence, p. 265 ; c’est nous qui soulignons).

 

4. Souligné dans le texte. Les passages écrits en italique, infra, le sont dans les textes cités.

 

5. C’est nous qui soulignons.

 

6. Dans les « Notes critiques » des Cahiers du mois, 9/10, fév.-mars 1925, pp. 368 et sqq.

 

7. Massis commençait son texte par deux citations de Romain Rolland : « Nous sommes un certain nombre en Europe à qui ne suffit plus la civilisation d’Europe… Nous sommes quelques-uns qui regardons vers l’Asie. » Massis ne l’indiquant pas, nous préciserons que ces phrases sont tirées de son « Avant-propos » (1er §) à La danse de Çiva, de Coomaraswamy, Rieder, Paris, 1922).

    Nous signalerons que ce dernier auteur est régulièrement appelé par Massis : « Cooromaswamy » (Cahiers du mois, pp. 31, 34, 36, 37). D’autre part, sollicité pour répondre à l’enquête de cette revue, Rolland se contenta de répondre : « Où est Henri Massis, Romain Rolland ne peut pas être » ! (p. 322)

 

8. Librairie Plon, « Le Roseau d’or », “Œuvres et chroniques”, n° 16.

 

9. Mi-décembre 1927 : « Mon nouveau livre est arrivé il y a une quinzaine de jours » (lettre de Guénon à De Giorgio, 31 décembre 1927). Défense de l’Occident a été achevé d’imprimer le 5 avril 1927.

 

10. La Crise du Monde moderne, ch. 2, in fine.

 

11. « Il est vraiment singulier que quelques-uns parlent aujourd’hui de “défense de l’Occident”, alors que c’est celui-ci qui menace de tout submerger et d’entraîner l’humanité entière dans le tourbillon de son activité désordonnée ; l’Occident a en effet grand besoin d’être défendu, mais uniquement contre lui-même, contre ses propres tendances qui, si elles sont poussées jusqu’au bout, le mèneront inévitablement à la ruine et à la destruction ; c’est donc “réforme de l’Occident” qu’il faudrait dire, et cette réforme doit avoir pour conséquence naturelle un rapprochement avec l’Orient » (La Revue hebdomadaire, 22 janvier 1927, p. 400).

 

12. Conférence faite à la Sorbonne le 12 décembre 1925, pp. 25-26 (Éditions Traditionnelles). Ce passage a été publié dans Vers l’Unité, mai-juin 1926 ; la conférence avait commencé à paraître dans cette revue en février-mars, puis en avril. L’ensemble fut repris dans les Études Traditionnelles de mai, juin et juillet 1938, et publié à l’insu de Guénon début 1939 : « Tu as dû recevoir dernièrement la “Métaphysique orientale” éditée en brochure, car Clav.[elle] m’a dit t’en avoir fait adresser un exemplaire. Je dois dire que c’est Chac.[ornac] lui-même qui a eu l’idée d’en faire ainsi un tirage à part, car je n’y pensais pas au moment où on l’a reproduite dans les “É. T.” » (lettre à René Humery, du 13 février 1939).

 

13. Revue Internationale des Sociétés Secrètes, janvier 1933.

 

14. Le Voile d’Isis, mars 1933, p. 143.

 

15. Compte rendu du numéro de juillet-août 1935 d’Atlantis, Le Voile d’Isis, p. 507 ; c’est nous qui soulignons.

 

16. Cf. aussi, notamment, dans Défense de l’Occident : « Le poison de l’Orient, en ce qu’il a pour nous de plus aisément assimilable, se glisse de façon invisible et subtile, à travers l’idéalisme germanique et le mysticisme slave » (p. 200). .

 

17. Ch. 8.

 

18. Parmi les participants, on signalera les présences de Gonzague Truc, un ami et correspondant de Guénon, et de Maurice de Gandillac, qui participa au colloque de Cerisy-la-Salle du 13 au 20 juillet 1973 : « René Guénon et l’actualité de la pensée traditionnelle ».

 

19. C’est nous qui soulignons. Dans le livre qu’il venait de publier, Massis parlait dans le même sens de « la réalité que dissimule[…] la rapsodie (sic !) d’un Tagore » (Défense de l’Occident, p. 174).

      Dans la même chronique, le 13 juillet, on critiqua Benjamin Crémieux qui, étudiant « la crise “Orient contre Occident” » dans un article des Annales, avait fondé « son étude sur la série de volumes récemment parus qui traitent de cette question », tout en négligeant « les nombreuses et très précises définitions de cette crise fournies par les “entretiens” qui ont paru dans l’enquête menée dans Comœdia par M. Max  Frantel. » Dans son article paru dans Les Annales politiques et littéraires du 15 juillet 1927 (pp. 63-64), Crémieux ne parlait pas de « la crise “Orient contre Occident” », mais plus exactement du « grand débat “Orient-Occident” », du « débat sur “Orient-Occident” ».

 

20. La Crise du Monde moderne, ch. 8.

 

21. Il avait écrit déjà dans Défense de l’Occident que « c’est sur les prestigieux exemples de l’Antiquité et de la Renaissance que l’Italie mussolinienne fonde ses aspirations au primato » (p. 261).

21 bis. On notera que René Guénon a recopié une partie du discours que Charles Gide, mandaté par l’Association des Étudiants sionistes de Paris, prononça lors de l’inauguration de l’Université hébraïque de Jérusalem, le 2 avril 1925 ; nous reprenons l’intégralité des passages qu’il avait lui-même retenus : « J’ai entendu… exprimer ce souhait que l’Université de Jérusalem servît de trait d’union entre l’Orient et l’Occident. Oui, vos prophètes avaient déjà annoncé que ceux venus de l’Occident et ceux venus d’Orient se rencontreraient dans la Sion nouvelle. Et une sentence latine dit : Ex Oriente lux, ex Occidente lex… De l’Orient vient la lumière, la contemplation des choses éternelles, l’inspiration religieuse qui, ici même, sur ce mont sacré, a jailli en sources intarissables ; de l’Occident vient la loi, non pas seulement la loi écrite, le droit, que Rome a formulé sur des tables d’airain, comme Moïse a écrit la loi morale sur les tables de pierre, mais aussi la loi au sens scientifique de ce mot, c’est-à-dire la méthode qui classe et explique les phénomènes, la discipline qui forme les mœurs, l’ordre politique qui crée les États. Ce sont là les deux mondes distincts et à bien des égards opposés. Que telle soit la mission de cette Université d’Israël, c’est le souhait que je forme de tout cœur, de cette Université située au point de jonction de trois continents, l’Europe, l’Asie et l’Afrique, et à la source de trois grandes religions, de réaliser cette réconciliation de la raison et de l’inspiration, de la science et de la foi, de la terre et du ciel » (le texte de ce discours avait paru dans la Revue Juive, le 15 mai 1925).

 

22. Le Théosophisme, « Notes additionnelles de la seconde édition » (1928), ch. 3, p. 316.

 

23. Ce titre de « prophète », avec celui de « mage », se trouve chez Ernest Seillière, Morales et Religions nouvelles en Allemagne, p. 190, Payot, Paris, 1927. Massis ajoute à ces appellations celle de « thaumaturge » (Défense de l’Occident, p. 26). Keyserling affirmait à son propre sujet : « Vous connaissez l’idée chrétienne du “Logos” incarné. C’est ce que je suis, jusqu’à un certain point, devenu moi-même, toutes proportions gardées, et dans des proportions très modestes, bien entendu » ! (« Une heure avec Keyserling », par Frédéric Lefèvre, Les Nouvelles littéraires, 22 mai 1926, p. 2 ; c’est nous qui soulignons, ici et après). Selon Massis, « l’idéal suprême de la philosophie et de la religion » était, pour Keyserling, « la réalisation parfaite de soi, dans la sphère du psychique » (op. cit., p. 39).

 

24. Celui d’André Lebey, La Vérité sur la Franc-Maçonnerie par des documents, avec le Secret du Triangle, Études Traditionnelles, 1936, p. 279.

 

25. Il s’agit du Mors aux dents de Vladimir Pozner ; compte rendu dans les Études Traditionnelles, 1938, p. 36.

 

26. Cf. la n. 23 ; voir Les Pangermanistes d’après-guerre, Alcan, Paris, 1924, et La sagesse de Darmstadt, Alcan, Paris, 1929. Dans ce dernier livre, l’auteur précise que Keyserling « était allemand de souche, mais russe de nationalité avant et pendant la guerre (p. 98).

 

27. Cahiers du mois, p. 323, pour cette citation et les suivantes.

 

28. Ibid., « Réponses à l’enquête », p. 264.

    Quittant le domaine des idées, on notera un trait de caractère de Keyserling. Ce dernier était « tellement débordé d’occupations » qu’il n’eut pas le temps de répondre à l’enquête des Cahiers du mois. Il se contenta d’écrire qu’il était toutefois disposé à donner son autorisation de traduire l’un des chapitres de son livre : Ost und West…, « moyennant le versement immédiat de 200 Marc-or, le prix minimum de mes articles » ! (p. 286)

 

29. « Comme l’assertion en question s’est rencontrée, en premier lieu, dans une interview parue il y a assez longtemps déjà dans l’Intransigeant » (Le Voile d’Isis, octobre 1928, p. 649).

 

30. Dans Le Voile d’Isis, octobre 1933, pp. 434-435 : « Les Nouvelles littéraires (numéro du 27 mai) ont publié une interview au cours de laquelle M. Elian J. Finbert » ; « il nous faut, pour l’édification de ceux de nos lecteurs qui auraient eu connaissance de l’interview en question » ; « Nous ajouterons seulement que, dans son dernier roman intitulé Le Fou de Dieu (qui a servi de prétexte à l’interview) ».

 

31. Lettre au Dr Favre, du 31 octobre 1935.

 

32. Elle sera reprise notamment dans le bref compte rendu qui fut publié le lendemain dans un autre journal : « M. René Guénon, le distingué orientaliste, a dit à M. Max Frantel pour Comœdia ce qu’il pense du conflit entre l’Orient et l’Occident » (L’Homme libre, 15 février 1927, p. 3).

 

33. La Crise du Monde moderne, ch. 9.

 

34. Autorité spirituelle et Pouvoir temporel, « Avant-propos ».

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