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SYMBOLISME ÉSOTÉRIQUE DU CORAN

Le symbolisme ésotérique du Coran

dans un traité de Soufisme

calligraphie cahiers de l'unité
PLAN

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Al-Insân al-Kâmil, chapitre 41

Remarques complémentaires sur ‘Abd al-Karîm al-Jîlî et l’Hindouisme

Remarques complémentaires sur l’importance de la lecture des livres du Cheikh al-Akbar dans la voie spirituelle akbarienne du maître d’‘Abd al-Karîm al-Jîlî, Ismâ‘îl al-Jabartî

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       Nous proposons une nouvelle série d’articles sur le symbolisme coranique. Elle est inaugurée par un chapitre de L’Homme universel, l’Insân al-Kâmil de ‘Abd al-Karîm al-Jîlî. Ce texte montre tout l’intérêt, dans une perspective initiatique, de l’interprétation et de la véritable compréhension ésotérique du symbolisme utilisé dans le Coran. En effet, comme le dit l’auteur : « C’est toi-même qui est visé par toutes ces expressions symboliques », et « c’est toi qui les contient toutes dans ta propre personnalité ».

     Une biographie détaillée de ce grand maître akbarien de l’ésotérisme islamique ayant été proposée récemment par Claude Addas (1), nous nous contenterons d’en résumer les points principaux. ‘Abd al-Karîm al-Jîlî est né en Inde, à Calicut, en 1365 (2), d’où il a émigré dans sa jeunesse avec son père au Yémen à Aden, puis à Zabîd, où il s’est fixé. C’est à partir de là qu’il entreprit de nombreux voyages dans les principales villes saintes du Moyen-Orient, entre autres à Damas, Le Caire, en Palestine et à La Mecque, et c’est dans cette même ville du sud de l’Arabie qu’il est mort à l’âge de 44 ans, en 1409 (3). Zabîd était connue à l’époque pour être un grand centre intellectuel du Yémen rasûlide (4), où résidait son maître Ismâ‘îl al-Jabartî, éminente autorité du soufisme dans cette région et fidèle défenseur du Cheikh al-Akbar, qui imposait l’étude de son œuvre à ses disciples, comme condition d’entrée dans de sa propre voie spirituelle. (5)

    Jîlî est considéré unanimement comme un représentant majeur de l’école akbarienne, et il se place expressément sous l’autorité du “plus grand maître”, en reconnaissant qu’il « ne se réfère à nul autre qu’à lui » (6). N’ayant pas l’ampleur inégalable de celle de son illustre prédécesseur, son œuvre est toutefois relativement conséquente et significative dans le développement de la pensée akbarienne, bien que de nombreux de ses écrits aient apparemment disparu, et que d’autres soient restés encore inédits.

     Son œuvre maîtresse, Al-Insân al-Kâmil, L’Homme universel, qui est la référence majeure de son enseignement, compte...    

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Jean-François Houberdon

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La suite de cet article est exclusivement réservée à nos abonnés ou aux acheteurs du numéro 21 des Cahiers de l'Unité

Pour citer cet article :

Jean-François Houberdon, « Le symbolisme ésotérique du Coran dans un traité de Soufisme », Cahiers de l’Unité, n° 21, janvier-février-mars, 2021 (en ligne).

 

© Cahiers de l’Unité, 2021 

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