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Jésus Christ-Roi Hans Memling

NOTES

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1. Même en concevant cette maîtrise selon les critères élargis que nous avons évoqués précédemment.

 

2. ...

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19. Cette liste n’est évidemment pas exclusive – la littérature concernant le mouvement des “Amis de Dieu” suggère des voies spirituelles pour tous les tempéraments – elle insiste seulement sur une cohésion des méthodes mises en place, ce qui n’est pas sans importance quant à la manifestation d’une influence spirituelle spécifique.

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20. De tout temps, ces vertus font obstacle à la vanité et à la volonté de puissance propres à l’âme charnelle, c’est-à-dire à la tendance « individualisante » ; elles ne sont donc pas seulement de simples précautions permettant de travailler dans la sérénité. Dans le cadre de la publication par exemple, il faut reconnaître qu’à notre époque l’anonymat traditionnel est difficilement compréhensible pour certains. La volonté de réduire l’être à sa seule modalité corporelle, selon la conception la plus restreinte possible qui est inhérente au point de vue profane, lequel n’aspire qu’à la confusion des êtres dans le chaos de l’uniformisation, semble être une des préoccupations majeures des mentalités antitraditionnelles. Cette volonté de nuire, toute profane, s’oppose à l’extinction du « moi » et à la  « sublimation » de ses possibilités. L’anonymat ou l’hétéronymat traditionnels, qui s’imposent en quelque sorte normalement écrit Guénon, sont en réalité le signe d’une tendance « transformante » de l’être. Un hétéronyme mis en avant publiquement pour des motifs traditionnels, c’est-à-dire témoignant d’une volonté d’effacement de l’individualité vis-à-vis de la doctrine, joue ainsi un rôle de bouclier par rapport à certaines influences dissolvantes, qu’elles soient intérieures ou extérieures ; d’autant que l’apparition de l’internet, avec ses possibilités de nuisance et de diffamation, a radicalement modifié la question du rapport des auteurs avec les lecteurs, et celle des frontières naturelles entre la vie publique, la vie privée et la vie intime. Sur le sens supérieur et traditionnel de l’anonymat ou de l’hétéronymat, cf. Le Règne de la Quantité et les Signes des temps, ch. IX.

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