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Cahiers Villard de Honnecourt N° 101

Chaos ab ordine 

Remarques sur une publicationde lettres de René Guénon 

dans les Cahiers Villard de Honnecourt

Les Voies singulières de la maçonnerie
Cahiers Villard de Honnecourt N° 101

NOTES

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1. Michel Vâlsan, « René Guénon et le sort de l’Occident », Études Traditionnelles, 1951, p. 225. 

 

2. Ibid., p. 213.

 

3. Il a publié dans le n° 59 de la même revue, en 2005 : « Le jeu de l’oie, parcours de l’initié ». Son nom était écrit à cette époque : Geissmann. Sur divers sites maçonniques, les deux écritures sont attestées.

 

4. On se souviendra que des extraits de lettres de Guénon à un Maçon ont été publiés dans L’Herne René Guénon, pp. 340-341, Paris, 1985. Tous les caractères spécifiquement maçonniques ont été alors reproduits. Nous ferons remarquer, d’une part que les passages de la lettre du 19 août de Guénon publiés dans ce recueil ont été repris par lui à l’identique dans sa lettre du 4 janvier 1948 à Marcel Maugy, éditée dans ce numéro des Cahiers Villard, p. 73 ; d’autre part, que le correspondant auquel s’adresse Guénon ‒ il n’est désigné dans L’Herne que par ses initiales : « R. P. » ‒, n’est guère connu, puisqu’il s’agit de R. Peillon. Son nom apparaît toutefois dans la lettre du 23 janvier 1949 à Maugy : « Le fait d’appartenir simultanément à plusieurs Obédiences n’a assurément rien d’anormal en lui-même, mais, dans le cas spécial dont vous parlez, je ne vois pas que la G.·. L.·. Nationale, en raison de ses rapports avec la G.·. L.·. d’Angleterre, puisse admettre qu’un de ses membres continue en même temps à faire partie d’une Obédience non reconnue par celle-ci, car les Maçons anglais sont très stricts à cet égard ; je pose d’ailleurs la question au F.·. Peillon, dont je viens justement de recevoir une lettre, et qui pourra peut-être nous dire plus sûrement ce qu’il en est en fait. »

          Une autre occurrence de son nom se trouve dans la lettre du 8 février 1949 à Jean Granger/Tourniac. Mais celle-ci n’est connue que par une source “faible” : un document dactylographié, mal photocopié, et peu fiable ; le personnage y est d’ailleurs fautivement appelé : « Peilon ». Guénon parle de ce Maçon à partir de remarques ou critiques faites par Granger, donc d’une manière très indirecte ; de plus, nous ne savons pas ce que Granger a précédemment écrit à Guénon, ni la forme dans laquelle sa lettre a été formulée. Nous nous abstiendrons donc de recourir à un tel document qui permet de faire dire à Guénon une chose ou son contraire. De plus, Guénon lui-même reste prudent en indiquant alors qu’il ne voudrait « pas être trop affirmatif à cet égard ». Lorsque nous avons affaire à ce genre d’extrait de lettre de Guénon, il semble qu’il soit bien préférable de rester, nous aussi, réservés.

 

5. Vers la Tradition, n° 125, p. 94, n. 33.

 

6. Recueil annuel 2016, n° 1, p. 23.

 

7. Lettre du 5 avril 1931 à Paul Chacornac.

 

8. Lettre du 28 octobre 1932, au même ; c’est l’auteur qui souligne.

 

9. Paul Claudel ; propos rapportés par Mircea Eliade à Michel Vâlsan en mars 1948 (cf. Cahiers de l’Unité, Recueil 2016, n° 4, pp. 415 et 445). Dans le domaine traditionnel, cette fois, Michel Vâlsan parla de « l’incomparable art intellectuel du style guénonien » (« Introduction » aux Symboles fondamentaux, p. 19).

 

10. « Connaissance initiatique et “culture” profane », ch. 33 des Aperçus sur l’Initiation.

 

11. Cahiers de l'Unité, Recueil annuel 2016, n° 3, pp. 303 et sqq ; n° 4, pp. 413 et sqq.

 

12. Le Règne de la Quantité et les Signes des Temps, « Édition définitive » (sic !), p. 9, Gallimard, 2015.

 

13. Lettre du 17 mai 1947.

 

14. 1re partie, ch. IV, Éditions Vitiano, Paris, 1971.

 

15. Études Traditionnelles, sept.-oct., et nov.-déc. 1971.

 

16. Connaissance des Religions, « René Guénon. L’éveilleur », nos 65-66, 2002.

 

17. « René Guénon et le Rite Écossais Rectifié », Travaux de la Loge nationale de Recherches Villard de Honnecourt, n° 16, p. 171, 1988, repris dans Paradoxes, énigmes et curiosités maçonniques, ch. VIII, « Le Rite écossais rectifié et la critique “guénonienne” », p. 171, Dervy, 1993.

 

18. Il lui adressa, semble-t-il, 31 lettres, entre le 2 décembre 1947 et le 14 août 1950, et en reçut 26 de Guénon.

 

19. Il est décédé le 21 mars 1986.

 

20. Études Traditionnelles, compte rendu de mai 1939. Cf. aussi : « Une autre erreur qui n’a peut-être pas une bien grande importance, mais que je ne m’explique pas, c’est qu’on m’attribue la qualité de directeur (editor) des “Études Traditionnelles” ; la vérité est que j’en suis simplement un des collaborateurs réguliers, et d’ailleurs, à la distance où je me trouve, il serait bien difficile qu’il en soit autrement » (lettre à Alain Daniélou, du 27 août 1947).

 

21. Ce sceau, qui représente une tortue, avait été dessiné par Iwan, ou Ivan Cerf, le Vénérable de la Loge, et gravé par Lalo, à l’époque 2e surveillant.

 

22. Ces renseignements proviennent d’une lettre adressée à Guénon le 18 avril 1948.

 

23. Lettre du 5 juillet 1946.

 

24. Lettre du 5 mars 1948.

 

25. Études Traditionnelles, avril-mai 1948.

 

26. Cf. Soirées de Lausanne : compte rendu du Congrès de l’Union spirituelle universelle, Lausanne, novembre 1947, Paris, 1948. Au sujet de la partie rédigée par Ramabândhu, Guénon critiqua « la façon dont il a pillé consciencieusement le “Roi du Monde”, en mêlant d’ailleurs à ce qu’il en a tiré quelques fantaisies passablement extravagantes ; mais ce qui dépasse tout, c’est l’audace avec laquelle il déclare que ce livre “est un témoignage du Mahâ-Chohan Brahytma Kut Humi Lal Singh”… dont j’ignorais totalement l’existence quand je l’ai écrit, et qui d’ailleurs n’avait encore pris alors aucun de ces noms et titres ! Cela me fait penser que je ferais peut-être bien, dans la réédition, d’ajouter quelque part une note pour démentir formellement toute assertion de ce genre, en le faisant d’ailleurs en termes généraux et sans qu’il soit nécessaire de désigner nommément le personnage en cause, d’autant plus qu’il est très possible qu’il ait des imitateurs et qu’ainsi cela servira, une fois pour toutes, pour tous les cas qui pourraient se présenter par la suite » (lettre du 3 juin 1949). Dans la 3e édition du Roi du Monde (1950), Guénon a effectivement ajouté ce qui suit, qui est désormais repris dans les éditions suivantes : « Nous avons été fort étonné en apprenant récemment que certains prétendaient faire passer le présent livre pour un “témoignage” en faveur d’un personnage dont l’existence même nous était totalement inconnue à l’époque où nous l’avons écrit ; nous opposons le plus formel démenti à toute assertion de ce genre, de quelque côté qu’elle puisse venir, car il s’agit exclusivement pour nous d’un exposé de données appartenant au symbolisme traditionnel et n’ayant absolument rien à voir avec des “personnifications” quelconques » (ch. Ier, dernière note).

          

27. « Présentation » à Denys Roman, Réflexions d’un chrétien sur la Franc-Maçonnerie, p. 14, n. 15, Paris, 1995.

 

28. Il s’agit de l’article L. 111-3.

 

29. Aperçus sur l’Initiation, ch. XII ; c’est nous qui soulignons.

 

30. Ibid., ch. XIII, pour cette citation et les suivantes.

 

31. Michel Vâlsan, art. cit., respectivement pp. 220 puis 218.

 

32. Aperçus sur l’Initiation, ch. XXIX, « “Opératif” et “spéculatif” ».

 

33. « Un Professeur de philosophie », Science sacrée, N° spécial René Guénon, p. 400, 2003.

34. Cf. Coran, II, 111

 

35. Études Traditionnelles, oct.-déc. 1984.

 

36. On signalera tout d’abord le témoignage d’A. L. concernant sa  « correspondance avec René Guénon » (janv.-mars 1985). Son auteur, Adolphe Levée, était trappiste. Il signa ses écrits des pseudonymes suivants : Portarius (« Sur la possibilité d’un ésotérisme dans le christianisme », L’Herne René Guénon, pp. 286-296, Paris, 1985), Frère Élie (Seul avec le monde entier : lettres de la Grande Trappe, L’Âge d’Homme, Lausanne, 2002), Élie Lemoine (Theologia sine metaphysica nihil, Éd. Traditionnelles, Paris, 1991), Un Moine d’Occident (Doctrine de la non-dualité (advaïta-vâda) et christianisme : jalons pour un accord doctrinal entre l’Église et le Vêdânta,  Dervy, 1982).

                     C’est surtout à partir de janvier-mars 1986 que Régor Amadeus commença à publier des « Extraits de la correspondance de René Guénon ». D’autres extraits furent édités après le décès de D. Roman (nos d’avril-juin, puis de juill.-sept. 1986). Dans la présentation, il était indiqué que la publication de cette correspondance avait « pour objectif principal de faire émerger […] de nouveaux apports susceptibles d’entraîner une meilleure compréhension de certains aspects de la Vérité qui ont été traités par René Guénon dans ses œuvres principales.

              Nous sommes d’ailleurs certains que la Vérité, telle qu’elle est présentée par René Guénon dans ses livres, et telle qu’elle est également formulée dans sa correspondance… » (p. 5). Des extraits de la lettre du 4 septembre 1934 étaient publiés à la suite. Si le nom de son destinataire n’était pas alors précisé, étant donné que cette lettre se trouve désormais en ligne dans divers sites, nous savons que Guénon l’avait adressée au Dr Favre. Ce dernier reste aujourd’hui encore un parfait inconnu. Son nom apparaît toutefois occasionnellement dans divers livres sur Guénon, comme dans celui de Pierre Feydel, Aperçus historiques touchant à la fonction de René Guénon : cf. « un certain Monsieur Favre » (p. 151, n. 85). Ce que l’on ignore certainement, c’est que Guénon a correspondu en fait avec un certain « Dr Duby », tout aussi inconnu que le « Dr Favre » d’ailleurs, mais dont c’est le nom véritable…

      On ajoutera d’autre part que lorsque Michel Vâlsan dirigeait les Études Traditionnelles, l’un des collaborateurs de la revue publia la lettre de Guénon à Noële Maurice-Denis en date du 12 août 1917 (n° de sept.-oct. 1971, pp. 200-208). Vâlsan, lui aussi, était tout à fait favorable à l’édition de la correspondance de Guénon, mais certainement pas dans n’importe quelles conditions (cf. Cahiers de l’Unité, Recueil 2016, n° 3, pp. 321-324).

37. C’est toujours M. François Geismann qui a communiqué cette correspondance ; il est désormais présenté comme étant : « Grand conservateur » (p. 91).

 

38. P. 91, les deux paragraphes n’en font qu’un ; de même, pp. 92 et 93, pour les § 2 et 3, etc. En revanche, p. 93, le § 5 doit être scindé : il s’arrête après : « l’heure de midi ? », « Le mot sacré » inaugurant un nouveau paragraphe, etc.

 

39. On remplacera (les passages modifiés sont en italique) :

- « le 20 août et il valait » (p. 91) par :

« le 20 août ; il valait » ;

- « je ne sais plus où. En tout cas, elle ne figurait pas dans le rituel de “Thébah” » (p. 92) par :

« je ne sais plus où ; elle ne figurait pas dans le rituel de Thébah » ;

- « des choses bien différentes. Lorsque vous dites » (p. 95) par :

« des choses bien différentes ; et, quand vous dites », etc. »

 

40. On remplacera comme précédemment :

- « sur le Livre sacré et je pense qu’il faudrait » par :

« sur le Livre sacré ; je crois qu’il faudrait »

- « cahiers manuscrits du XVIIIe siècle et je pense que la bibliothèque du Grand Orient De France devait en avoir » (p. 93) par : 

« cahiers manuscrits du XVIIIe siècle ; la bibliothèque du G.·. O.·. devait en avoir » ;

- « Les renseignements biographiques concernant Dürer sont intéressants aussi, car ils soulèvent assurément des questions assez complexes comme le caractère initiatique de beaucoup de ses œuvres et aussi de certaines marques qu’il y a apposées. Il n’est pas douteux, en tout cas, qu’il fut sûrement rattaché à certaines organisations initiatiques artisanales et il a aussi été par là, en relation avec des personnages » (p. 94) par :

« Les renseignements biographiques concernant Dürer sont intéressants aussi, et ils soulèvent assurément des questions assez complexes ; le caractère initiatique de beaucoup de ses œuvres, et aussi de certaines marques qu’il y a mises, n’est pas douteux en tout cas ; il a sûrement été rattaché à certaines organisations d’initiation artisanale, et il a aussi été par là en relations avec des personnages » ;

- « A ce propos, j’ai entendu le chanoine Paquier dire autrefois des choses assez extraordinaires, lui qui s’était fait une spécialité de l’étude de Luther. D’après lui » (p. 95) par :

« À ce propos, j’ai entendu dire autrefois des choses assez extraordinaires au chanoine Paquier, qui s’était fait une spécialité de l’étude de Luther : d’après lui », etc.

 

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Frère Élie, Adolphe Levée

Frère Élie

(Adolphe Levée)

1911-1991

N 40
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