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Vers la Tradition hors-série décembre 2016

La fonction de l’Islam et le sort de l’Occident

(4e partie & fin)

 

Réponse à

« L’idée que l’Islam doit dominer la planète »,
de M. Jean-Louis Gabin

Vers la Tradition

numéro hors-série décembre 2016

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plan

PLAN

Les Sagesses prophétiques dans la vision universelle de l’Islam

La Science de l’Heure et le sort de l’Occident dans l’eschatologie traditionnelle

Conclusion

Les Sagesses

Les Sagesses prophétiques dans la vision universelle de l’Islam

 

                      Les considérations que nous venons de développer au sujet de la conjonction finale des formes traditionnelles font appel à une autre doctrine fondamentale propre à l’ésotérisme islamique, qui apparaît également comme l’une des caractéristiques de sa fonction récapitulative. Elle a été elle aussi magistralement présentée par Michel Vâlsan, dont les études à ce sujet apportent des éclairages complémentaires et d’autres éléments décisifs qui ne peuvent être ignorés dans un tel débat. Il s’agit de la conception des Sagesses prophétiques particulières telle qu’elle est exposée par le Cheikh al-Akbar dans le cadre de sa vision universelle de l’Islam. Là encore, il convient de noter dès l’abord que cette doctrine est tout aussi conforme à la base légale de la Révélation coranique qu’à la constitution métaphysique primordiale de son Prophète, détenteur, comme nous venons de le voir, de « la Somme des Paroles » et du pouvoir de synthèse qui leur est inhérent. Ces données sont essentielles pour comprendre, du côté proprement islamique, les idées guénoniennes d’unité, de validité et de légitimité fondamentales des formes traditionnelles, et ceci aussi bien en succession qu’en simultanéité. Selon ce point de vue, « la forme prophétique muhammadienne en tant que synthèse finale du cycle prophétique depuis Adam inclut et résume tous les types de spiritualité représentés par les prophètes antérieurs », dans la mesure où ceux-ci « représentent différents aspects de l’Homme Universel et constituent autant de types spirituels permanents, toujours réalisables en formule muhammadienne » (1).

                       Cette perspective permet ainsi d’envisager, de manière beaucoup plus positive que la démarche radicalement concurrentielle et conflictuelle employée par M. Gabin, les relations que peut entretenir l’Islam avec les autres formes traditionnelles, en l’occurrence celles de l’Hindouisme et du Christianisme mises en cause dans cet article.

                      En ce qui concerne l’Hindouisme, nous avons rappelé le rôle axial qu’il jouera nécessairement dans la « conjonction finale ». Or, c’est bien précisément dans la forme islamique elle-même que...

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Jean-François Houberdon 

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La suite de cet article est exclusivement réservée aux acheteurs

du numéro 10 des Cahiers de l'Unité

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Portrait du Cheikh al-Akbar

Portrait du Cheikh al-Akbar

Muhy-d-Dîn Ibn ‘Arabî

d’après une vision en songe (Syrie)

RN 1
citation

Pour citer cet article :

Jean-François Houberdon, « La fonction de l’Islam et le sort de l’Occident ». (4e partie & fin) Réponse à M. Jean-Louis Gabin : "L’idée que l’Islam doit dominer la planète", Vers la Tradition n° hors-série décembre 2017 », Cahiers de l’Unité, n° 10, avril-mai-juin, 2018 (en ligne).

 

© Cahiers de l’Unité, 2018 

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