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Jean de Ruysbroeck

NOTES

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N 12

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Jean de Ruysbroeck
Manuscrit médévial spiritualité rhénane

1. Son nom est transcrit de différentes manières par les auteurs, comme le lecteur aura l’occasion de le constater. Sur Jean Ruysbroeck voir : Claude-Henri Rocquet Petite vie de Ruysbroeck, 2003, et l’ouvrage collectif Maître Eckhart et Jan van Ruusbroeck, 2004 ; Benoît Beyer de Ryke, « Ruusbroec, en son temps et dans les siècles », Textyles, n° 28, 2005, pp. 19-29. Cf. aussi l’introduction de Paul Verdeyen dans l’introduction de la traduction de Dom André Louf, « Écrits (de Jan van Ruusbroec) », no I, Spiritualité occidentale, Abbaye de Bellefontaine, 1990.

 

2. Selon nous, Ruysbroeck et Tauler, dont nous parlerons plus loin, sont plus sûrement des initiés que des mystiques.

 

3. De larges extraits de ce livre été repris avec quelques ajouts par Rulman Merswin dans son œuvre Le Livre de la Grâce prévenante (cf. Bernard Gorceix, Amis de Dieu, Albin Michel, 1984).

 

4. Cf. l’article « Ruusbroec » de Marie-Anne Vannier dans Encyclopédie. À cette occasion, l’auteure montre que Ruysbroeck a sans doute eu une connaissance déformée des sermons de Maître Eckhart dont il a été amené à critiquer certains passages, suivi en cela par un de ses disciples.

 

5. Chap. VII et VIII, traduits par les Bénédictins de Saint-Paul de Wisques, Éd. Vromant, 1937. Nous prenons cette édition comme référence en y apportant quelques modifications formelles. Une autre édition des œuvres complètes de Ruysbroeck traduites par le trappiste A. Louf en 4 volumes a été publiée entre 1990 et 1999. Nous ajouterons en note les variantes de la traduction de Dom André Louf que nous signalerons par les initiales D.A.L.

6. D.A.L. : « repliés sur eux-mêmes ».

7. D.A.L. : « À leur droite ».

            

8. D.A.L. : « à leur gauche ».

         

9. Nous conservons la répartition en chapitres selon l’édition des Bénédictins de Saint-Paul de Wisques.

10. D.A.L. emploie ici le terme « extravertis » qui appartient au vocabulaire psychanalytique (il aurait été forgé à partir de la terminologie de C.G. Jung). Il est déplacé dans ce contexte.

 

11. René Guénon est revenu à plusieurs reprises sur cette question. Malgré sa longueur, nous reproduisons cet extrait de La crise du Monde moderne (chap. III) significatif à cet égard : « Tout d’abord, le point de vue le plus superficiel, le plus extérieur de tous, est celui qui consiste à opposer purement et simplement l’une à l’autre la contemplation et l’action, comme deux contraires au sens propre de ce mot. L’opposition, en effet, existe bien dans les apparences, cela est incontestable ; et pourtant, si elle était absolument irréductible, il y aurait une incompatibilité complète entre contemplation et action, qui ainsi ne pourraient jamais se trouver réunies […] l’activité humaine, entendue en son sens le plus général, ne peut pas s’exercer également et à la fois dans tous les domaines et dans toutes les directions. C’est là ce qui donne l’apparence d’une opposition ; mais il doit y avoir une conciliation  possible entre ces contraires ou soi-disant tels ; et, du reste, on pourrait en dire autant pour tous les contraires, qui cessent d’être tels dès que, pour les envisager, on s’élève au-dessus d’un certain niveau, celui où leur opposition a toute sa réalité. Qui dit opposition ou contraste dit, par là même, disharmonie ou déséquilibre, c’est-à-dire quelque chose qui, nous l’avons déjà indiqué suffisamment, ne peut exister que sous un point de vue relatif, particulier et limité. En considérant la contemplation et l’action comme complémentaires, on se place donc à un point de vue déjà plus profond et plus vrai que le précédent, parce que l’opposition s’y trouve conciliée et résolue, ses deux termes s’équilibrant en quelque sorte l’un par l’autre. Il s’agirait alors, semble-t-il, de deux éléments également nécessaires, qui se complètent et s’appuient mutuellement, et qui constituent la double activité, intérieure et extérieure, d’un seul et même être, que ce soit chaque homme pris en particulier ou l’humanité envisagée collectivement. Cette conception est assurément plus harmonieuse et plus satisfaisante que la première ; cependant, si l’on s’y tenait exclusivement, on serait tenté, en vertu de la corrélation ainsi établie, de placer sur le même plan la contemplation et l’action, égale entre elles, sans jamais poser la question d’une supériorité quelconque de l’une par rapport à l’autre ; et ce qui montre bien qu’un tel point de vue est encore insuffisant, c’est que cette question de supériorité se pose au contraire effectivement et s’est toujours posée, quel que soit le sens dans lequel on a voulu la résoudre. »

                 Il ne faut pas négliger que la réalisation descendante suppose, pour être totale, une participation nouvelle des êtres réalisés à l’action, mais « leur action, même lorsqu’elle est extérieurement semblable à celle des êtres ordinaires, n’a en réalité avec elle aucun rapport allant plus loin que cette simple apparence extérieure ; elle est dans sa “vérité”, nécessairement incompréhensible aux facultés individuelles, car elle procède de l’inexprimable » (Initiation et Réalisation spirituelle, ch. XXXII).

12. Voir à ce sujet : René Guénon, Initiation et Réalisation spirituelle, ch. VII.

13. D.A.L : « …même si les uns comme les autres se tiennent pareillement dressés en présence...
 

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du numéro 9 des Cahiers de l'Unité

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